Un long soupir sorti de la bouche d’Azraël alors qu’il regardait le plafond de la pièce qui lui servait de chambre. Effectivement le monsieur attendait que son réveil sonne, moment idéal pour qu’il aille se préparer pour ouvrir son magasin. Bien évidemment en regardant le bois qui composait son plafond il ne pouvait empêcher de laisser ses souvenirs remonter à la surface. Le temps qu’il avait passé à rénover son appartement, qui soit dit en passant ce trouvait juste au dessus du Marché du Surnaturel. C’était vraiment inespéré d’ailleurs, une vrai chance pour ce jeune vendeur. Ce n’était quand même pas un peu bizarre que l’Impregnation d’un Exterminateur permet à un homme de changer à ce point. Surtout qu’il aurait put rejoindre l’Organisation pour tuer les créatures surnaturelles, même pas ! Il au contraire vouloir les aider, quitte à recevoir les foudres des autres Exterminateurs. Ce n’est pas un peu ironique tout ça ?

Quoi qu’il en soit quand le réveil sonna il lui fallut sortir de ses pensées pour aller se préparer. Ce qu’il fit avec une mauvaise humeur non dissimuler. Même si ce genre de travail lui plaisait il n’aimait pas du tout devoir se lever aussi tôt. Donc comme à son habitude, il ne put se retenir de râler sur le chemin qui mène à la douche. Et même chose en sortant de la douche, il déblatérer des conneries sans queue ni tête sans s’arrêter. De quoi péter un câble si on habite avec ce monsieur. Mais heureusement qu’il finit par s’arrêter de parler tout seul, sinon, alors qu’il sortait de son appartement on l’aurait vraiment prit pour un fou. Mais avant de descendre les escaliers il s’arrêta net, comme s’il avait oublié une chose. Effectivement il avait oublié de faire son rituel quotidien. C’était bien sa veine faut croire. Il devait choisir entre son rituel et arriver en retard au boulot. Comme on pouvait s’y attendre une nouvelle ribambelle de connerie fusèrent depuis sa bouche pour se perdre dans le couloir.

Finalement avoir vidé tout son saoul à râler, il se décida à re-rentrer dans son appartement pour s’occuper de ce foutu rituel. Après s’être assit sur le sol, les jambes croisées et les mains posées entre il ferma les yeux et commença son rituel calmement. Plus vite il sera fini plus vite il pourra ouvrir son magasin. Au bout d’une dizaine de minute son pouvoir était de nouveau actif. Ainsi il pouvait passer une journée saine sans que personne n’utilise ses dons autour de lui. Bien évidemment il le faisait exprès le matin pour que ça dure toute la journée. Ainsi il lui suffit de le refaire à chaque réveil. C’est astucieux faut dire. Quoi qu’il en soit une fois fini il sorti en trombe de son appartement et du bâtiment pour filer au pas de course jusqu’au Marché du Surnaturel.

Une fois arrivé devant son magasin, le monsieur n’attendit pas un instant pour ouvrir les grilles et placer la pancarte sur OUVERT. Puis il entra dans son magasin. La petite clochette en haut de la porte retenti à son entrée, le faisant un moment sourire. Observant les lieux un cours un instant, posa ses poings sur ses hanches d’un air satisfait. Rien n’avait bougé depuis sa fermeture hier soir. Sans attendre il alla se placer derrière sa caisse, avant de lire toute la paperasse qu’il lui rester à faire. Bien entendu tout ces papiers ne pouvait que le faire râler donc il recommença avec sa vieille rengaine, crachant au sens littéral du terme, sur les documents. Alors qu’au même moment le son de la clochette retenti une deuxième fois, le premier client venait d’arriver…

Sloan & Azräel

« Home, sweet home. »

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L'aurore était proche, en bonne petite louve j'étais déjà debout, rafraîchie et maquillée. Pourquoi une heure aussi matinale ? Parce qu'en cette fin de nuit une réunion de la meute avait été décidée, je n'avais donc pas eu d'autres choix que de me lever bien avant que les timides rayons du soleil ne s'élèvent à l'horizon. Les yeux ensommeillés j'avais rejoins la forêt sous forme lupine totalement étrangère aux horaires. De plus en plus je me retrouvais en cette forme, c'était ma nature, mon destin et bien que l'humanité soit douloureuse à quitter je n'avais désormais plus l'espoir de retourner à la normalité. Plus l'envie non plus car quoi qu'on puisse en dire devenir une louve était la chose la plus excitante qui m'était arrivé et constitué un frein permanent à une installation de la routine. Rejoignant rapidement le lieu de rendez-vous j'étais l'une des premières sur place avec Caïn et Keith. Baissant la queue et la tête devant mon chef et son bras droit je ne leur cachait pas cependant ma joie de les revoir. La meute était une famille, mon groupe et j'en avais au combien besoin pour survivre et ne pas sombrer dans la folie. Rien n'avait été plus pénible que la recherche d'une nouvelle meute et l'acceptation. Je ne pouvais vivre sans compagnons, sans ordre pour me constituer. Nous étions désormais liés et me sentant un membre à part entière et à la fois intégrant de cet ensemble je n'avais plus aucune gêne à exprimer mes émotions ou mes questions. Les soucis protocolaires n'existaient pas entre nous car pour les soucis de hiérarchie il suffisait de nous en remettre à notre instinct. Prenant une place proche de mes aînés j'attendis patiemment les autres. En tant que nouvelle membre j'avais le privilège de la proximité, cela dans les règles permettaient de mieux intégrer le nouveau membre et surtout de lui faire sentir qu'il était tout aussi important que les autres dans la meute.

Cette rencontre était principalement dans le but de chasser et surtout de renforcer nos liens. Quelques points importants furent évoqués mais rien de très marquant et sans réellement m'en rendre compte je laissais mon esprit divaguer parmi le décor enchanteur des bois. Keith, notre Alpha ne manqua pas de me rappeler gentiment à l'ordre et je suivis donc les débats avec plus d'intérêts. Il fut alors question d'Azraël et j'écarquillais les yeux. Cet homme devait être protéger des exterminateurs apparemment. Je ne pouvais qu'en être surpris et un "Pourquoi" jaillis sans réellement de contrôle ni de réflexion. Des regards agacés et rieurs se dressèrent sur moi et c'est avec une petite gêne que je détournais les yeux. Apparemment il était un protecteur des êtres surnaturels, ce qui attirait les foudres des meurtriers. Je n'avais pas tout tout compris mais je savais que ces êtres n'étaient ni fréquentables ni bénéfiques pour moi, ainsi je m'en tenais loin. Il était ensuite et surtout question de relayer les vampires qui parfois devaient inévitablement s'absenter. Soudainement je me sentais d'une envie irrésistible de me porter volontaire. Lorsque le chef chercha des yeux des éléments à envoyés il fut surpris mais aussi divisé par mon intérêt. Je n'avais jamais réellement combattu mais c'était selon moi comme pour tout; l'instinct supplanterait le reste et me permettrait de surmonter l'épreuve. C'est avec bonheur que je me vis donc confier la tâche. Toute heureuse je ne tenais plus trop en place lorsque l'on me désigna un coéquipier. Un loup un peu plus âgé que moi qui aurait pour mission de me surveiller et surtout de veiller à ma sécurité. Se fut sur ces bonnes nouvelles que je fus affectée aux services du matin et ceux de milieu d'après-midi pour concorder avec mes horaires de boulot. Sûr ces faits je me dirigeais en courant vers le magasin. Traversant une rivière et m'ébrouant pour me nettoyer c'est lorsque je repris ma course que je vis le ciel s'éclaircir. Souriant et arrivant aux abords de la ville je me transformais de nouveau.

Redevenue humaine la gêne de mes sens occultés me revint et c'est sans me départir de mon sourire que je sautillais vers cet endroit devenu comme une seconde maison tant je m'y sentais en sûreté. Selon moi rien ne pourrait m'arriver là-bas cependant je n'étais pas non plus totalement naïve et contribuer à la préservation de cet endroit m'était devenu une cause chère. Une autre question s'imposa alors. Comment expliquer cela à Azraël ? Aucun doute qu'il en sera surpris car jamais je n'avais évoquer ma condition devant lui. Je devais être à ses yeux qu'une humaine attirée par les contes et légendes, il ne pouvait certainement se douter que j'étais déjà rentrer dans ce monde mystérieux. Et pour sa part d'ailleurs ? Connaissait-il l'existence des vampires qui le protégeaient ? Très certainement bien que j'avais oublié de poser cette question aux aînés. Rentrant toute joyeuse sur mes talons je lissais la robe en soie orangée qui n'avait heureusement pas souffert de ma transformation. Malheureusement je n'avais pas remarqué la trace d'herbe qui s'étalait sur ma joue et indifférente j'avançais vers le comptoir où Azraël était déjà en train d'entamer sa chanson préféré, celle des râleurs. Riant intérieurement de son caractère parfois désagréable je lui fis un signe de la main.

"- Qu'est ce que c'est cette fois ci ? Tu t'es cogné le pieds contre une étagère ? En tout cas je suis heureuse de te revoir, cela faisait un petit temps et je te dois des excuses pour t'avoir boudé pendant tout ce temps mais mon boulot a été très prenant et... Devine la nouvelle ! J'ai débuté à la radio ! Bon ok ce n'est pas grand chose mais c'est un début. "

Le ton était léger, ma position amicale et mes expressions amicales. Nous nous connaissions depuis peu mais j'avais trouvé en lui un véritable ami à qui j'aimais raconté mes petites maladresses et mes calamités qui contrairement à lui ne me faisait pas jurer dans ma barbe pendant 5 minutes au moins ! Respirant l'odeur des livres anciens je me sentais chez moi dans cette boutique.

Accoudé à son bureau, son menton posé sur sa paume, il feuilletait d’une main agile et pour le moins énergique les documents qui se trouvait devant lui. Bon en fait il y en avait partout des documents, même sa caisse en était recouverte. De quoi énerver n’importe qui ! Surtout quelqu’un comme Azraël. En tout cas les mots fusaient de sa bouche à une vitesse impressionnante et pour la plupart des mots pas jolie à entendre. Enfin c’était devenu une habitude pour lui. Chaque soir il laissé constamment son bureau en vrac et quand le matin il arrivait à la boutique, il le retrouvait tel qu’il l’avait laissé la veille. Et quand monsieur tombait sur tout ce tas de feuille, il était normal qu’il parte dans ses phrases sans queue ni tête. En faite la plupart du temps, quand il râler il usait des expressions Cajun que sa grand-mère utilisait tellement souvent dans sa maison. Donc les gens qui l’entendaient n’y comprenaient rien. Et même s’ils pouvaient comprendre, déjà le fait de râler tout seul dans son coin c’était bizarre.

Mais il fut stopper dans son élan, car la porte de sa boutique s’ouvrit avec son bruit de clochette devenu si familier. Le premier client était rentré. Mais quand il leva les yeux et tomba sur une blonde aux yeux bleus qui agitait sa main à son attention il comprit que ça ne serait pas le premier client de la journée. Et nom c’était la jeune fille préféré du magasin si on veut, elle adoré passé à la boutique, elle s’y sentait comme chez elle, du moins selon lui car elle ne manquait pas une occasion pour venir se réfugier ici. Bien entendu ça ne le gênait pas, elle était très gentille et bien qu’il soit le plus souvent très occupé elle le laissait travailler sans l’enquiquiner. Il se souvient que la demoiselle avait quelque difficulté à vivre à cause de ce qu’elle était, une créature surnaturelle. Bien entendu ce genre de chose n’échappait pas à un Exterminateur, donc il était normal qu’il soit au courant. Mais en fait il faisait de son mieux pour l’aider. En tout cas un léger sourire se forma sur les lèvres du patron de la boutique. Et puis ça lui faisait un peu de compagnie quand les clients se faisaient rares.

« En faite j’étais tellement occupé que je n’avais pas réalisé. Je m’en excuse. »

En plus c’était vrai, Raël était quelqu’un de très occupé, entre gérer sa boutique et gérer tout son business ce n’était pas facile. Mais sa voix était restée d’un calme et d’une gentillesse bien contradictoire à ses monologues habituels.

« Ah ? Je suis content pour toi. J’espère que ça marchera. »

Il avait toujours cette voix calme et gentille, mais cette fois ci avec un ton légèrement évasif, comme s’il était ailleurs. Pour tout dire il était toujours le nez plongé dans ses documents. Mais il n’avait pas le choix, il se devait de ranger ça vite. Car après il aurait les marchandises à placer sur les étagères. Et oui la journée d’un vendeur n’était pas de tout repos comme beaucoup pense le contraire. Au bout d’un moment son bureau put enfin respirer. Les documents rangés dans les tiroirs il leva sa tête vers Sloan pour lui sourire. Alors qu’il s’approchait des cartons qui se trouvaient devant son bureau.

« Alors et sinon tu as pu lire les livres que je t’avais prêté ? Sur le Vaudou. »

Sa voix un peu distraite, il n’en gardait pas moins les oreilles bien ouvertes pour pouvoir écouter sa réponse. Alors qu’en même temps il commençait à ouvrir les cartons devant lui, à l’aide d’un cutter qu’il gardait toujours sur son bureau.

Sloan & Azräel

« Home, sweet home. »

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Tout ici m'étais connu, chaque emplacement, chaque position de chaque ingrédient, tout les titres des livres bien que je ne l'ai ai pas tous consulté, tant j'étais habituée à cet endroit. Il était un repère, un phare qui m'avait éclairé dans la nuit. Je n'avais pas souvent osé parler de créatures surnaturelles avec Azraël ne connaissant pas sa position sur la question je préférais éviter de le mettre sur la piste de mon état, quoique parfois il me donnait l'impression d'avoir parfaitement tout compris de moi au premier regard. Souvent j'avais failli tout lui avouer et trouver le courage de lui poser les questions qui me tenaient vraiment à cœur mais je ne pouvais pas supporter l'idée de me faire un ennemi ou qu'il devienne froid, j'y perdrais un ami et aussi un sanctuaire. Alors j'avançais prudemment, me rapprochant de lui pour qu'il parvienne à m'accepter et à comprendre que j'étais désormais profondément attachée à son magasin, et peut-être à lui aussi ? Non pas tellement, je préférais souvent le laisser à ses petites affaires et il préférait cela certainement. Sa réplique sur mon absence confirma ma pensée et me tira un sourire. Je ne pouvais que trop le comprendre de ne pas voir la journée passée avec le tas de paperasse mais aussi et surtout tout son stock à gérer. Je n'avais jamais été une fille attirée par les commerces ni par les affaires et je trouvais courageux ceux qui osaient s'y lancer. Agitant ma main devant moi pour lui signifier que ce n'était pas bien grave qu'il m'ait oublié je me précipitais dans mon rayonnage préféré après celui concernant les Loups-Garous je me jetais presque littéralement sur ceux traitant du Vaudou. Blanc bien sûr ! Je ne souhaitais pas toucher à la magie noire ou aux sortilèges malveillants. C'est avec un sourire que je tournais mes iris émeraudes sur sa silhouette agitée. Son intérêt sincère me touchait et je ne pouvais que lui répondre joyeusement.

"- Ici Sloan Hemingway et je vous dédie cette chanson sur Radio... canal 25 ! C'est ce que tu pourrais bientôt entendre ! Ne t'en fais pas si je fais fortune je ne manquerais pas de te faire profiter des meilleurs prix possibles sur mes albums ! "

Un rire incontrôlable dépassa mes lèvres et détournant les yeux je me concentrais sur ma recherche. Mon projet avait semblé utopique pour beaucoup de mon entourage bien que ceux-ci m'avaient soutenu avec amour. J'avais commencé à ne plus y croire lorsqu'une rencontre impromptue avait tout changé. Bien entendu j'étais loin de devenir une star et l'argent n'était absolument pas le but recherché. J'aimais la chanson, c'était indéniable mais c'était plus pour moi un moyen d'expression qu'une manière de rentabilité. J'adorais la sensation de partage et de bien-être qui m'envahissait à chaque note franchissant mes lèvres. Cela pouvait paraitre dérisoire et puéril mais je ne pouvais pas aller contre ma passion pour plaire aux autres. Chose étrange la chanson me permettait d'apaiser un peu cette colère sourde et envahissante qui prenait mes pensées depuis ma transformation. L'animalité contrainte à l'obéissance par de simples notes, cela me faisait sourire. Marchant lentement dans les rayonnages je ne me pressait pas, laissant sans vraiment le voir mon chaperons sur le pas de la porte j'appréciais de me perdre dans mes pensées. Mon compagnon et aîné n'avait pas voulu me suivre dans la boutique. Dans les brumes de l'aube il préférait faire quelques rondes sous sa forme lupine et pourquoi pas chasser un peu tant que l'heure matinale le lui permettait en dissimulant aux regards innocents sa véritable nature. Pour ma part j'étais déjà rassasiée par les ouvrages et les connaissances qu'ils pouvaient renfermer. C'est sur cette pensée que la voix du vendeur troubla ma paix. Écarquillant les yeux je posais de nouveau mon attention sur lui.

"- Oui j'ai consulté ce que tu m'as gentiment prêté. Je les ai terminé mais excuse moi je les ai oublié dans ma précipitation, tu me connais plus tête en l'air que moi c'est le cerveau qu'on laisse à la maison. Ils sont très intéressants ! Je les ai dévoré en un clin d’œil. "

Et oui ma célèbre manie de tête en l'air était revenue au galop pour mon plus grand malheur. J'avais pourtant pensé à lui ramener les ouvrages mais la réunion m'avait prise au dépourvu et cela m'était sorti de la tête.

"- Il y a pourtant une chose qui m'intrigue, dans les livres ils font références à un certain "grimoire du Bayou" qui je pense serait complémentaire dans ma lecture. Tu ne l'aurais pas ? "

Tout en ouvrant silencieusement les cartons devant son bureau, Az’ écoutait avec attention la réplique de la Louve derrière lui. Il sourit gentiment en l’imaginant répéter les mêmes mots à la radio. C’est vrai qu’elle avait fait un travaille fantastique pour arriver là où elle était. Qu’une solitaire comme elle arrive à changer ainsi c’était fort. Mais il l’avait pas mal aidé aussi, du moins il pensait l’avoir aidé un minimum. Il avait essayé de lui donner une place dans ce monde changeant, avec le Requiem en place. Il lui avait proposé de l’aider à pouvoir se débrouiller tout seul. D’ailleurs les bouquins qu’il lui avait prêtés servaient essentiellement à ça aussi, à lui permettre de trouver sa place, de pouvoir également se défendre en cas de besoin. Pour ça le Vaudou blanc était très efficace. D’ailleurs à la voir si enthousiasmé par ça il ne put s’empêcher de sourire. Elle avait était rapide pour tous les finir aussi vite. Mais il était content que ça lui plaise autant. Au moins ainsi elle aurait un moyen de se protéger contre les attaques d’ennemi, si jamais elle se fait attaquer un jour bien entendu. Une fois qu’il eu fini de sortir tout le bric à brac qu’il y avait dedans il se releva pour faire face à la louve.

Le fait qu’elle soit tête en l’air ne l’étonnait pas loin du monde, au contraire ça faisait son charme. Il se détourna d’elle pour aller placer tout les objets dans les rayons de son magasin. Et oui, même s’il parlait avec elle, il n’en était pas moins au boulot et même s’il n’y avait pour le moment personne dans la boutique, on ne sait jamais quand la première va débarquer. Une fois chaque chose rangé à leur place il retourna devant sa caisse récupérer le premier carton, qu’il emmena dans l’arrière boutique. Quand il revient, la louve lui expliqua qu’elle avait entendu parler du grimoire bien spécifique dans l’un des bouquins qu’elle avait lu. Il s’arrêta net, surprit qu’elle parle de ce grimoire là. C’était vrai que ça lui serait fort utile pour en apprendre plus. Malheureusement il ne l’avait pas. Il était bien trop rare.

- Désolé, ce grimoire je ne le possède pas. Surtout qu’un grimoire c’est extrêmement rare, dur à trouver.

Il sourit en voyant la mine déconfite de sa visiteuse, il s’empressa de poser une main sur son épaule pour la rassurer.

- Ne t’inquiète pas, j’ai plein d’autre bouquin en réserve qui pourront également beaucoup t’aider.

Il lui montra du doigt son rayonnage spécial Vaudou, un petit sourire joueur sur les lèvres. Mais en y regardant bien il remarqua que certaine chose était mal installée dans le rayon. Il ferma les yeux un moment désespéré et tout en se dirigeant vers la zone Vaudou, il se mit à râler dans sa barbe encore une fois, insultant même littéralement ses « foutu » rayon bancale, comme il aime à le dire si souvent. Une fois sur place il du tout remettre comme ça devait être, c'est-à-dire bien droit, parfaitement bien ranger. Une fois fini, il se retourna vers Sloan, alors qu’il se grattait l’arrière du crâne, un peu embêté par tout ça. Il laissa échapper quelques tirades en Cajun. Bien entendu c’était incompréhensible pour une personne vivant ici.

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